Etat des lieux de l'évolution du concept de diaspora et plus particulièrement de son questionnement face à d'autres concepts : transnationalisme, cosmopolisme et créolisation. Ce volume décrit les discontinuités de l'expérience diasporique, mais également les négociations en cours... (extrait de la quatrième de couverture).
Cette étude, consacrée à la diapora indienne dans l'océan Indien, éclaire les relations économiques, politiques, religieuses et culturelles entre l'Inde et l'île Maurice. Les contributions analysent les caractéristiques du "mauricianisme" et mettent en évidence les étapes de l'acculturation de l'immigré indien à un univers créole.
Panorama des migrations étrangères en France depuis le début des années 2000 ; études sur les différentes diasporas (Maghrébins, Turcs, Chinoir, Indiens, Africains subsahariens); politiques d'accueil, de lutte contre les discriminations ; études des représentations, transmissions, identités ; questions liées à l'immigration : délinquance, islamophobie, statistiques ethniques, etc.
La multiplication des sites consacrés aux diasporas depuis le début des années 2000 donne la mesure de l'installation et de la banalisation des diasporas dans l'espace public...Si la recherche est plus attentive au mouvement et aux interactions, le mythe de l'unité communautaire continue de nourrir l'engouement des chercheurs pour le nouveau concept.
L'immigration africaine en Europe. Au début du XXe siècle, des intellectuels africains vivant à Paris ont pu, au contact d'Antillais et d'Afro-américains faire émerger une conscience diasporique noire mais qui n'a pas évolué dans le temps. Aujourd'hui, alors que la populations immigrée africaine atteint une certaine visibilité tant en France qu'au Royaume-Uni, on peut s'interroger sur l'adéquation des concepts de transnationalisme et de diaspora pour analyser ses pratiques et son expression identitaire.
Ce dossier aborde de manière comparative les réalités des diasporas sri lankaises, majoritairement tamoules, qui depuis trois décennies se déploient en Europe hors du sillage du Commonwealth. Il met l'accent sur la complexité de cette migration, en termes de pluralité linguistique et religieuse, comme de dynamiques socio-économiques. L'identité des Tamouls en diaspora, façonnée par l'exil et le conflit porté par les rebelles, est aujourd'hui confrontée au retour de la paix à Sri Lanka (extrait de la quatrième de couverture).
Le rôle des médias électroniques des migrants et des diasporas, dans les représentations des identités individuelles et collectives et dans les mobilisations et les actions collectives des migrants et de leurs descendants.
Etude sur les Congolais de Belgique, une diaspora peu connue en dehors des clichés et stéréotypes habituels. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils ici ? Trouvent-ils leur place dans cette société ? etc. La parole a été donnée à des personnes qui l'ont très peu : les jeunes, les femmes, les chômeurs, les artistes, les sans-papiers...
Cet ouvrage rassemble neuf contributions qui traitent des dynamiques politiques des populations auto-qualifées de « noires » ou « afrodescendantes » au Mexique et en Amérique latine depuis un quart de siècle. Les études de cas (Mexique, Nicaragua, Panama, Belice et deux approches comparatives sur l'ensemble de la région) fournissent l'occasion de renouveler les interprétations théoriques classiques qui portent sur les rapports entre mouvement social et identités. La thèse défendue consiste à mettre en évidence le fait que, pour les sujets concernés, la mobilisation politique fondée sur la différence raciale et la citoyenneté multiculturelle s'accompagne d'une autre revendication, celle du droit à la non-différence et à la citoyenneté « sans adjectif ». La force de la mobilisation ethnique et raciale coexiste le plus souvent avec le refus de tout label racial ou ethnique exclusif.
Comment historiens, anthropologues, géographes ou sociologues d'Amérique latine, d'Afrique et d'Europe se sont-ils appropriés la démarche et les problématiques de l'Atlantique noir ? En quoi les perspectives ouvertes par cette approche novatrice ont-elles transformé la manière de penser les relations entre les trois continents ? C'est à ces questions qu'entend répondre cet ouvrage (extrait de la quatrième de couverture).
Migrants chinois au Mali : une pluralité de mondes sociaux
Cet ouvrage collectif rassemble d'importantes théories sur les théories sociales de la race, du racisme, de l'antisémitisme, du colonialisme et du féminisme tout particulièrement. Il s'articule en six parties. La première aborde la question des origines et des transformations du domaine des relations raciales (D. Jordan, M. Banton, T. Todorov, O. Cox, W.E.B. Du Bois, G. Myrdal). La deuxième section reprend des théories classiques sur la race (R. Park, R. Benedict, J. Rex, R. Miles, S. Hall, D. T. Goldberg, H. Winant). La troisième section concerne le racisme et l'antisémitisme (G. Mosse, T. Adorno et M. Horkheimer, Z. Bauman, S. Gilman, M. Jacobson). La quatrième analyse le statut de l'altérité dans les relations coloniales (F. Fanon, L. Young, A. McClintock, C. T. Mohanty, A. Stoler, H. Bhabha). La cinquième partie articule la question du féminisme, de la différence et de l'identité (B. Hooks, H. Carby, P. Hill Collins, P. Williams, A. Brah, R. Frankenberg, B. Christian). La dernière section aborde la question des frontières en relation avec les territoires où se déploient les rapports de domination (G. Bhattacharyya, P. Gilroy, K. Mercer, M. Keith, R. Dyer, K. Williams Crenshaw, S. Steinberg, C. Bhatt, S. Zizek, A. Appiah) parfois en articulant le racisme avec le nationalisme (Inde), parfois en prenant en compte les identifications diasporiques.
Parcours des Rastafariens partis des Caraïbes, des Etats-Unis et du Royaume Uni. Confronés à des relations complexes avec les Ethiopiens, les Rastas, mystiques et obstiné, continuent d'arriver à Shashemene, leur terre promise (extrait de la quatrième de couverture).